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Macédoine du Nord 🇲🇰

Dernière mise à jour : 25 août 2021

21/07/2021 - 29/07/2021


L’entrée en Macédoine du Nord (à ne surtout pas confondre avec la REGION de Macédoine en Grèce) - (c’est d’ailleurs pour ça qu’ils ont été « forcés » de changer le nom de leur pays), se fait dans l’entente et la bonne humeur. Les tickets de bus peuvent se prendre auprès du chauffeur ou après avoir trouvé la bawette de la compagnie (à Prizren, Kosovo). Comme déjà mentionné dans les articles précédents, je prends mes informations sur différents sites de bus mais le plus précis étant balkansviator.com. Le trajet prend quand même presque 4h et on arrive début d’après-midi (je ne parle même pas de la frontière car pour une fois, il ne se passe absolument rien d’extraordinaire).

Total bus : 4h


Ayant déjà visité la capitale Skopje en 2013 lors de mon premier tour d’Europe en solitaire, je me réjouissais de la retrouver 8 ans plus tard et d’observer les changements. Un look à la gréco-romaine, des nouvelles statues, un bazaar en effervescence, des nouvelles statues, des ponts remaniés, des nouvelles statues, des bars et restaurants à l’occidentale, des nouvelles statues, une forteresse rénovée et... des nouvelles statues. C’est tout bonnement incroyable de voir ce qui a poussé et ils ont un léger problème avec les statues. Certes, la gargantuesque d’Alexandre le Grand était déjà présente mais maintenant son père Philippe II de Macédoine est en face, sans compter les nouvelles fontaines et innombrables sculptures qui ornent les ponts. C’est malheureusement « too much » considérant la pauvreté des quartiers hors centre et la multitude de mendiants dans les rues.

Alexandre le Grand


Son papa, Philippe II


On découvre, on se promène, on goûte local mais surtout on prend notre pied. La ville le soir, envoie de très bonnes ondes et on n'hésite pas à rester tard à l’extérieur.

Le lendemain, nous prenons le bus local rouge 60 à la station principale afin de se rendre, à 50min de trajet, à Matka, contempler son canyon.

Très réputé dans la région, les gens affluent pour uniquement prendre les bateaux-mouches-touristes et naviguer les flots. On emprunte bien sûr le contre-pied.

Total bus : 2x50min


En descendant du bus, on n’aperçoit même pas encore l’eau que nous commençons la grimpette. Grâce à mon meilleur ami de toute ma vie de voyageur « Maps.me », cette application qui nous montre un chemin de montagne, nous pourrons justement voir le canyon du dessus. On ne va pas se faire prier, si c’est pour éviter la foule. Ça monte, ça monte, ça monte et après environ 2h d’ascension, nous sommes au sommet de notre route. La vue est spectaculaire.

On reste longtemps perchés à observer la beauté du lieu, c’est vraiment splendide. En plus, croyez-moi quand je vous dis que nous n’avons croisé absolument personne, pas un chat. On aurait pu faire des frivolités nus dans les feuillus, que nous n’aurions pas été dérangés (...). Pas un son, pas un bruit, juste la nature et nous. Amazing!


La descente se passe plus ou moins bien selon le randonneur. Les fesses de Débo ont quand même touché quelques fois le sol, on dira que c’était les chaussures et non la dextérité montagnarde de mon épouse :-D (love you). On arrive au pied de la montagne ou la réalité nous frappe telle une balle de paint-ball tirée en pleine face. Restaurants, bars, familles, animaux en laisse, enfants (en laisse aussi, ou qui le devraient), des prix élevés pour des gens tellement pimpants qui sortent quasi d’un magazine. Haut-talons, robes et petit polo sur les épaules, on est prêt à confronter ce nouveau Homo-Erectus, moi qui sort tout de même de la montagne avec 3 seaux sous les aisselles et Débo des feuilles dans les cheveux.

Il est possible de traverser le cours d’eau pour escalader l’autre versant. Ni une ni deux, on saute dans le bateau qui nous offre une traversée du Styx. (Il fallait voir la tête des autres passagers qui pensaient qu’ils allaient devoir grimper : « euh, je n’ai pas payé pour ça moi, je n’ai pas mis mes plus belles Stan Smith pour marcher sur des cailloux »). Magique.



Le batelier nous souhaite une bonne escalade et un sourire honnête, je pense que c’était sa petite blagounette envers les autres passagers. Et ça grimpe à nouveau, on monte, on monte, on monte pour arriver à un petit repère dominical (?) avec église orthodoxe et endroit reposant. Les sources d’eau affluent dans les Balkans, on prend le temps de se désaltérer avant de continuer la balade qui va tout doucement redescendre vers notre arrêt de bus.

Total de marche : 14km avec du beau dénivelé, des vues imprenables sur la gorge, une traversée sur l’eau émeraude, des magnifiques points de vues et des heures à se dire que la nature a quand même un côté mystique.

Claqués du soir, bonsoir, brosser les dents et pyjama après manger, un pipi et au lit.


Il faut maintenant décider du programme en Macédoine du Nord car je vais prendre mon temps et y rester au moins une semaine. Premier arrêt Tetovo (la mosquée colorée), ensuite Ohrid (le lac).

Total bus : 50min et 2h30


Je reste 2 jours à Ohrid, dans le sud du pays, car le lieu est vraiment plaisant. C’est aussi un endroit prisé par les touristes et locaux car le lac offre une multitude d’activités, de couleurs, de plages, etc. Il est de légende que la ville d’Ohrid comptait 365 églises, une pour chaque jour de l’année. Et en effet, elles sont partout ! L’eau est rafraîchissante, la nourriture est bonne, les montagnes sont belles. Je me permets de faire une petite randonnée de 5h et prendre de l’altitude pour apercevoir le lac de plus loin. Je rencontre un parapentiste de Dubai, je le laisse décoller pour avoir un superbe scénario photographique.



A l’auberge, je rencontre plusieurs voyageurs et notamment un serbe qui voyage seul pendant ses vacances. On se décide à faire un bout de chemin ensemble et d’aller dans la 2e plus grande ville du pays : Bitola.

Des ruines romaines, un vieux bazaar, une tour horloge... finalement un peu déçu de ce qu’elle propose. Il fait en plus de plus en plus chaud, la vague de chaleur annoncée arrive.

A nouveau dans l’auberge, je tombe sur une tête déjà rencontrée. Arnaud le français, 21 ans. Sans le savoir, on se suit depuis 3 semaines ! On était dans le même bus de Kotor à Budva, dans le même bus de Podgorica à Tirana, et voilà qu’on se retrouve à Bitola en Macédoine du Nord ! Marrant.

On discute et je lui explique mon programme, lui aussi aimerait se rendre en Grèce. Il décide donc de m’accompagner.

Total bus : 1h45


J’avais repéré le petit village ou le point frontière était ouvert, et après 4h de bus, on arrive dans le patelin de Gevgelija. Ô joie, bonheur, gaieté, on apprend que le train ne roule plus depuis 5 ans vers la Grèce (car ils ne savent pas s’entendre) et que les bus n’ont toujours pas repris à cause de la pandémie (ça devient tellement risible et énervant, quand on voit ce qui est autorisé). Je reste persuadé que ce n’est que politique.

Pas trop le choix, on paie un monsieur qui nous amène à Thessalonique.

Welcome to Greece 🇬🇷

Total bus : 4h


P.S. La Macédoine du Nord marque aussi le premier mois de voyage. 31 jours, déjà !


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